
Un entraîneur qui quitte alors qu’il est leader au sprint final de la Ligue 2, c’est quelque chose qui mérite des précisions.
Othmane Chehaïbi, ancienne gloire de la JSK lauréate en 1977, et entraîneur de métier qui a eu maints passages à la JSK et dans d’autres clubs divisionnaires, a claqué la porte en plein match de la JSK contre Bouhajla. La JSK a certes gagné et pris 6 points sur son poursuivant immédiat, l’ASK, mais cette séparation surprenante ne peut pas passer inaperçue.
Le terme «séparation à l’amiable» ne veut rien dire pour un entraîneur qui mène au classement et qui s’approche de faire revenir son club de toujours à la Ligue 1, sa vraie place. Qu’est-ce qui s’est passé au juste ? Il s’avère que l’ambiance autour de la première équipe n’est pas si saine que cela. Othmane Chehaïbi ne s’entend plus avec les dirigeants tout comme certains joueurs qui, semble-t-il, ne sont plus motivés et n’acceptent plus ses choix.
Chehaïbi trop autoritaire ou une ambiance surchauffée à cause des dirigeants et d’une partie des supporters ? C’est difficile de répondre. Chehaïbi a eu un accrochage avec le président de section de la JSK lors de ce match contre Bouhajla et, comme réaction aux propos du dirigeant, il a choisi de s’en aller. C’est Mejdi Rachdi, ex-joueur des années 90, qui est nommé nouvel entraîneur. Rachdi a entraîné cette saison l’AS Sakiet Eddaïer, qui évolue également dans la Poule B en Ligue 2. C’est un nouveau staff qui a été intronisé puisque Hafedh Houarbi, l’adjoint de Chehaïbi, a refusé (et il a entièrement raison) d’être l’adjoint de Rachdi.
Actuellement, la JSK occupe la première place de son groupe après 21 journées, avec un total de 44 points, devançant son poursuivant direct, l’AS Kasserine, de 6 points. Ce changement brusque d’entraîneur ne risque-t-il pas de perturber la marche de l’équipe ? On le saura dans les quelques prochaines journées.